Poéme

09/02/2015 16:28 par juliette748

  • Poéme

    Poéme

    09/02/2015 16:28 par juliette748

Il me reste peut-être un ou deux jours à vivre,
Personne n'est venu... je sais, je vais mourir.
Dans ma tête de chien, j'ai tant de souvenirs,
De souvenirs heureux au temps où j'étais libre.
Je vous aimais pourtant, j'étais bien près de vous
Et les enfants m'aimaient, moi aussi, je l'avoue.
Et je cherchais toujours à vous faire plaisir,
Attentif comme un chien à vos moindres désirs.
Je vous aimais depuis presque une vie entière,
Huit ans... je me souviens et c'était merveilleux !


2
Vous m'avez "balancé" à travers la portière
Et je n'ai pas compris, c'était peut-être un jeu ?
Vous avez disparu au loin, sur l'autoroute
Et je suis resté seul, me traînant au fossé,
Le coeur désespéré et l'esprit en déroute,
Gémissant de douleur sous ma patte cassée.
J'ai fini au refuge où j'attends chaque jour
Qu'on vienne me chercher pour tout recommencer.

3
Je ne vous en veux pas, j'ai pour vous tant d'amour !
Qu'on sera bien chez nous, comme par le passé,
Je voudrais tant revoir mes petits compagnons,
Annie qui m'emmenais si souvent en balade
Et François dont j'étais le meilleur camarade
Et qui disait toujours que j'étais si mignon.


4
La nuit tout doucement a envahi ma cage ;
C'est vrai, je vous aimais et je vous aime encore,
Je ne dormirai pas et j'attendrai l'aurore
En guettant tristement à travers le grillage,
Et puis, quoiqu'il arrive, n'ayez pas de remords?
Au bout de mon amour, je vous offre ma mort,
Vous pouvez à loisir vous dorer sur les plages.

5
J'entends venir quelqu'un... on vient d'ouvrir ma cage...
Pour faire ce sale ouvrage
Que l'on appelle "euthanasie".

 

 

bon weekend

07/02/2015 15:58 par juliette748

  • bon weekend

    bon weekend

    07/02/2015 15:58 par juliette748

bon weekend a tous mes amis

encore une fois il se passera au boulot pour moi

manque de temps pour passer vous voir

mais je n'oublie pas mes amis  de VIp

gros bisous

et merci de vos visites

Poéme

06/02/2015 11:33 par juliette748

  • Poéme

    Poéme

    06/02/2015 11:33 par juliette748

 

Mon chien s’en est allé à l’aurore d’un jour
Vers le lieu mystérieux d’où l’on ne revient pas.
C’était mon compagnon, mon ami de toujours
Et comme les humains il connut le trépas.

La maison désormais se retrouve sans lui.
Il repose en forêt sous les feuilles jaunies.
Plus jamais son accueil, son regard tendre et doux
Ses jappements de joie, son amour un peu fou !

Je garderai toujours le souvenir ému
De cet ami charmant et à jamais perdu.
Et je comprends très bien que l’on aime son chien
Quand beaucoup d’hommes hélas ! ne valent presque rien.

de Christian Chabellard

 

 

lucky raconte

04/02/2015 13:13 par juliette748

  • lucky raconte

    lucky raconte

    04/02/2015 13:13 par juliette748

 

Quand Marc sortit son chien ce soir-là, il décida sans raison, sur un coup de tète, de changer d'itinéraire. L'air était frais, mais empli de senteurs nouvelles. Le soleil printanier avait réveillé la nature et les insectes voletaient dans la pénombre, ivres encore de l'effervescence et de la chaleur de la journée.

Donald trottait devant lui, heureux de  cette sortie nocturne. Donald ! Après toutes ces années, un four rire le prenait encore parfois ; affubler un chien d'un nom de canard, c'était d'après son épouse du dernier ridicule, mais le nom s'était imposé à son esprit quand il avait découvert le jeune chien dont le museau tout jaune avait du traîner dans quelque poubelle, l'air penaud et pataud, le regardant avec de grands yeux affectueux. Donald, qui l'avait choisi, lui. Il s'était attaché à l'animal plus qu'il ne l'aurait supposé et l'habitude de cette promenade nocturne, devenu rituel les remplissaient tous deux, l'homme et le chien, d'une allégresse non dissimulée, ce qui faisait rager sa femme.

Perdu dans ses pensées, il continuait de marcher tranquillement, tirant sur sa pipe de temps à autre, quand soudain, un grognement de Donald retint son attention : le chien s'était arrêté, tous poils dressés, et grognait sourdement, mais pas méchamment, non, on aurait dit plutôt qu'il était intrigué. Marc s'approcha du chien, posa sa main sur sa tète pour le calmer et scruta la pénombre face à lui. Ils étaient arrivés près du vieux pont, dont il discernait les parapets.

Son regard fut soudain attiré par une ombre, un mouvement. Le chien également avait flairé quelque chose car il jappa brièvement. C'est alors que marc vit ce qui avait attiré l'attention de Donald, ou que ses yeux comprirent ce qu'ils avaient enregistré. Un homme était à c califourchon sur le parapet du pont et semblait se pencher dangereusement v ers le vide. Un frisson d'effroi parcouru Marc Cet homme allait-il sauter, plonger dans l'eau glacée, se perdre dans les remous vers une mort certaine ? Cela ne pouvait pas être, non, cet homme ne devait pas mourir. Alors Mars s'avança sur le pont, son chien aux pieds, et approcha doucement de l'homme, priant seulement pour que celui-ci ne soute pas sous son nez : il serait alors obligé de lui venir en aide et de plonger à son tour dans la rivière... Non il fallait à tout prix empêcher cet homme de se jeter dans le vide, il devait l'aider. Le chien avait flairé le désespoir et la douleur. Il est fascinant de constater comment les animaux sentent mieux que nous, pauvres hommes, les sentiments et les pensées des êtres qui les entourent. Il s'approchait à pas légers de l'homme, toujours à califourchon de dos et lorsqu'il arriva  à ses cotés, lui lécha la main et s'assit à ses pieds.

"Laissez-moi" Il avait parlé. Pour leur dire de partir, certes, mais il avait brisé le silence et en leur adressant la parole, entamé un échange, un dialogue. Il fallait seulement maintenant lui répondre, le faire parler encore, l'écouter. Curieusement, alors que le souvenir de cette soirée reste terriblement vivace dans la mémoire de Marc, il ne peut se remémorer le dialogue qui suivit avec cet homme, ce qu'il lui avait dit ni qu'elles avait ent été ses réponses. Il se souvient seulement que la main de l'homme caressait le chien et que Donald se laissait faire, léchant de temps à autre cette main nouvelle. Ils avaient parlé longtemps. De tout, de rien, de la vie. D'amour de mort , d'enfants de déceptions, de joies. Les mot avaient résonné dans l'aire sombre autour d'eux, s'étaient écoulés comme un fleuve, comme le flot de la rivière dans laquelle cet homme voulait mourir.

Plus tard, très tard, ils étaient partis, tout les trois, les deux hommes et le chien. Ils avaient quitté le point et marché en direction du centre. Et puis ils s'étaient séparé, juste comme cela, simplement, comme deux amis. Au revoir, porte-toi bien. Et Donald avait suivi l'homme qui s'éloignait. Le chien s'était frotté contre lui, comme pour lui dire au revoir et avait suivi cet étranger sans se retourner, le laissant seul sur la route, sa pipe froide à la main, un peu endormi, hagard, pas très sur d'avoir réellement vécu ces heures ou de les avoir rêvées. Il s'en était retourné chez lui, sa femme l'attendait, elle était inquiète, lui fit des remarques sur l'heure tardive, et ne le crut jamais complètement quand il lui raconta toute l'histoire et le départ volontaire de Donald. Elle ne savait pas quoi imaginer d'autre, mais cette aventure était cousue de fil blanc ! mais lui, Marc, savait. Ce chien qui avait un jour débarqué chez lui, qui l'avait choisi, ce chien fidèle affectueux et intelligent l'avait quitté pour donner son amour à un inconnu, qui en avait besoin. Il était triste, il n'avait plus de chien, mais il comprenait. Et il était fier. Grâce à lui et à Donald un homme désespéré avait choisi cette nuit-là de vivre plutôt que d'en finir. La vie avait gagné contre la mort.

Poéme

02/02/2015 16:20 par juliette748

  • Poéme

    Poéme

    02/02/2015 16:20 par juliette748

Vole vole mon petit chien
Ici-bas rien ne te retiens
Puisque plus rien ne te soulage
Parts pour ton dernier voyage
Quitte cette atroce souffrance
Face à notre pauvre impuissance
Sache que plus aimé
Pas un chien ne l’a été
Adoré et adulé
Comme chacun en a rêvé
Envole-toi mon petit cœur
T’en fais pas pour ma douleur
Ton petit corps épuisé
Il fallait le libérer
Au paradis des chiens
Attends-moi serein, je viens…..
Ta maman

 

je prend la pose

02/02/2015 15:26 par juliette748

  • je prend la pose

    je prend la pose

    02/02/2015 15:26 par juliette748

ma copine mounne

02/02/2015 15:24 par juliette748

  • ma copine mounne

    ma copine mounne

    02/02/2015 15:24 par juliette748

mon copain Toby

02/02/2015 15:03 par juliette748

  • mon copain Toby

    mon copain Toby

    02/02/2015 15:03 par juliette748

calendrier du mois

02/02/2015 14:59 par juliette748

  • calendrier du mois

    calendrier du mois

    02/02/2015 14:59 par juliette748

poéme pour mes anges

02/02/2015 14:05 par juliette748

  • poéme pour mes anges

    poéme pour mes anges

    02/02/2015 14:05 par juliette748

une petite étoile luit dans la nuit
une petite étoile brille et me souris
une petite étoile qui me tend toujours la patte
une petite étoile qui m'aide à construire mon chemin
une petite étoile qui me rassure quand j'ai peur
une petite étoile qui me console quand je pleure
une petite étoile qui m'écoute quand je suis seule
une petite étoile en moi qui demeure
cette petite étoile ne s'éteindra jamais
cette petite étoile brillera toujours pour l'éternité
cette petite étoile c'est toi,mon doux,mon aimée
cette petite étoile qui resplendit dans mes moment sombre
cette petite étoile qui s'acharne pour que je sorte de l'ombre...,

 

de choupinou