lucky raconte
15/01/2015 15:53 par juliette748
Il y a plus d’un an et demi, je vous ai parlé de Sam et aujourd’hui, je voudrais vous parler de moi.
Pourquoi vous parler de moi ? A cause de la dernière phrase de mon premier récit. Je vous disais alors que j’ignorais si j’arriverais un jour à me remettre de la mort de Sam, mon meilleur ami. Un an et huit mois se sont écoulés depuis qu’il est parti et la réponse est non, définitivement non, je ne m’en remettrai jamais ; j’avoue sans honte qu’il m’est impossible d’évoquer son souvenir sans que ma gorge se serre. Et pourtant, à 55 ans, Dieu sait que j’en ai perdus des êtres chers, mes parents, ma sœur, sans parler de tous ces chats que j’ai adorés et qui m’ont eux aussi quittée mais jamais un décès n’a eu sur moi un effet d’une telle violence et qui ne s’estompe pas avec le temps - je ne peux dire cela qu’à des gens qui adorent les chiens, les autres ne comprendraient pas.
Moi-même je cherche à comprendre et je crois avoir peut-être une explication. J’ai toujours cru que mes chats sont mes bébés et je croyais que Sam était mon ami. Et en fait non, il n’était pas mon ami mais plutôt une partie de moi, comme j’étais une partie de lui ; il était si proche de moi qu’il avait réussi à ce que nous ne soyons qu’une seule personne et à sa mort, je me suis trouvée privée d’un morceau de corps si pas vital, du moins essentiel ... à moins que ce ne soit un morceau d’âme.
"L'animal ne juge jamais celui qui est différent de lui"
"Tant que vous n’avez pas aimé un animal, une partie de votre âme sera toujours sans éclat, endormie."
**** Mon Chien ****
Mon chien, complice de tous mes instants
Boule de polis au regard si parlant
Gardien silencieux de mes peines
Témoin affectueux de mes joies humaines
Mon chien, que d’aucuns nomment clébard
N’est certes pas dépourvu de certaines tares
Et si nos malheureux chaussons en firent les frais parfois
Ta loyale compagnie vaut bien ces quelques débordements de joies
Mon chien, ami du 1er moment
A la fois si discret et si imposant
Tu donnes un amour inconditionnel
A tes maîtres souvent indignes d’un honneur pareil
Mon chien, fidèle à la main qui te gourmande et te flatte
Tu es sans nul doute le plus aimant de mes amis à 4 pattes
Et quand ta truffe me presse doucement d’une caresse
Je te dois alors d’y mettre la plus grande des tendresses
**** Pensée ****
***** Coule le Temps *****
Cela fait si longtemps
Que ton âme nous a quittée
Même pas eu le temps
De pouvoir vraiment t’aimer
Tu es parti si loin un jour
Depuis, je me sens seule, habité par la lassitude
Abandonné au Pays du chagrin et de la solitude
A verser des larmes d’amour
Nous avons connu tellement de bonheur
Que vais-je faire sans toi mon amour
Arriverai-je à consoler mon âme un jour
Amour, tu es parti si loin de mon cœur
Je suis comme un enfant sans parents
Je n’ai plus de repères sans toi
Me sentant si seule en ce monde à présent
Sans toi ma vie, ma passion, ma joie
Perdu dans cette jungle à présent
A me demander pourquoi
Tu étais roi et j’étais reine
C’était si merveilleux c’était géant
Quand je viens à te revoir
En regardant nos anciennes photos
Je ne ressens plus cet espoir
Promesse de vie, retour du renouveau
Tu es parti là d’où l’on ne revient pas
Dans un royaume que je ne connais pas
Mon amour, j’aurais préféré souffrir toute une vie
Que de t’avoir perdu enfermé dans cet oubli
Je t’aurais tout donné, mon bébé
Mais mon âme-sœur s’en est allée
Ainsi sont les mystères de la vie
Ami, Je suis là et toi tu es parti
Je garde en moi nos pensées et souvenirs
Ces moments de joie et d’intenses plaisirs
Je ne sais comment continuer mon bébé
Sans toi l’amour de ma vie à mes côtés
I. Ma vie ne durant que 10 à 15 ans, toute séparation sera un déchirement.
II. Donne-moi du temps pour que je comprenne ce que tu veux de moi.
III. Fais moi confiance, c'est vital pour mon bien-être.
IV. Ne reste pas fâché avec moi trop longtemps ; tu as ton travail, tes amis, tes distractions, moi, je n'ai que toi...
V. Parle moi, même si je ne comprends pas tes mots, je comprends l'intonation.
VI. Sache que quelle que soit la manière dont tu me traites, je ne l'oublierai jamais.
VII. Avant de me frapper, souviens-toi que je pourrais te mordre, mais je ne choisirai jamais de le faire.
VIII. Avant de me gronder parce que je suis paresseux, demande-toi s'il n'y a pas quelque chose qui me tracasse. Peut-être que je n'ai pas la bonne nourriture, ai-je été au soleil trop longtemps, ou tout simplement, peut-être que je deviens vieux ?
IX. Je t'en prie, prends soin de moi quand je serai vieux, je le ferai pour toi.
X. Lors de mon dernier voyage, viens avec moi s'il te plaît. Ne dis jamais que tu ne pourras en supporter la vue. Ne me laisse pas faire face à la mort tout seul. Tout est tellement plus simple quand tu es à mes côtés...
Quand Paul Wu est rentré à son domicile de l’état de Washington (USA), il a fait une bien étrange découverte dans son entrée. Assis par terre, un petit chien attend son retour.
Rien de bien particulier jusque là, si ce n’est que ce chien ne lui appartient pas. Pourtant, il est là pour une raison précise.
Au lieu de s’enfuir quand il s’approche, l’animal, un Cavalier King vient à lui. Là, Paul remarque que le chien a un collier en forme d’os autour du cou.
Dans cet os, il trouve de l’argent liquide et… une lettre.
Sur cette lettre, des mots écrits par un enfant. Des mots qui touchent et qui font monter les larmes aux yeux :
« S’il vous plaît, veillez sur Monsieur B. C’est un Cavalier King Charles. Il a 6 ans. Mes parents ont divorcé et il devait aller à la fourrière. Je pense qu’il aura plus de chance avec vous. Voici l’argent de mon anniversaire pour s'occuper de lui. Il est habitué aux enfants, pas aux autres chiens. C’est un bon chien. Je sais que Dieu prendra soin de Mr B. Tout le monde l’aime… surtout moi. Merci. »
Une lettre poignante écrite des mains d'un enfant
Profondément touché, Paul amène le chien à son travail. Là-bas, un de ses collègues, bouleversé, se propose d’offrir une nouvelle maison à Mr B.
« J’aurais détesté avoir à faire ce choix étant enfant. Ce n’est pas normal que l’on cherche à le mettre à la fourrière » affirme Robert, le collègue de Paul.
Il a pris le chien sous son aile et lui a fait bénéficier d’une visite de routine chez le vétérinaire. A part une peau un peu sèche et les oreilles encombrées, la santé de Mr B. est au top.
Personne ne connaît l’identité de l’enfant qui a organisé le « sauvetage » de son chien. Paul affirme : « Tout ce que je veux c’est que cet enfant sache que nous avons trouvé une bonne maison à son chien ».
pour mes petits anges